Paroisse Saint Jean Bosco
Adresse:
11 rue Tite Live 67200 Strasbourg


Jean Bosco, un saint populaire
Histoire par Philippe Niederlender
Jean Bosco est né à Castelnuevo d’Asti, près de Turin en Italie alors capitale des Etats sardes, le 16 août 1815 et mort à Turin le 31 janvier 1888. Orphelin de père dès l’âge de deux ans, il est élevé par sa mère Margherita Occhiena, paysanne plutôt sévère qui lui inculque la crainte de Dieu et une forte dévotion envers la Vierge Marie… Il est ordonné prêtre en 1881. Dès lors il consacre sa vie à l’éducation des jeunes. Il rassemble tous les dimanches et jours de fête les jeunes apprentis de la ville pour une formation humaine et chrétienne, dans son oratoire Saint-François-de-Sales. Il est très apprécié des jeunes qu’il acccompagne dans leur formation professionnelle et à qui il donne des cours du soir, fournit des livres scolaires et parfois un toit pour s’abriter. Un atelier et un foyer sont bientôt créés près de l’oratoire.
A force d’insistance, il fait reconnaître par Rome sa congrégation masculine en 1874 puis une congrégation féminine. Il parvient avec beaucoup de peine à trouver les fonds nécessaire à la construction de l’église Marie-Auxiliatrice de Turin (1868) puis celle du Sacré-Coeur à Rome inaugurée en 1875. Il fait un voyage triomphal à Paris, précédé par sa réputation de bonté, de pédagogue mais aussi de guérisseur par l’intercession de Marie-Auxiliatrice. Il rapporte de quoi financer ses oeuvres. Malgré la vieillesse et l’épuisement, il voyage à Barcelone et revient par Grenoble. L’enthousiasme des dauphinois est délirant au point qu’on déchire sa soutane et lui arrache des cheveux pour faire des reliques…
Jean-Bosco veut rendre la sainteté accessible à tous, par le service des autres. Il refuse l’austérité de la religion de son temps et le jansénisme. Il veut contrer la progression du protestantisme. Pour lui, un chrétien doit être toujours joyeux. Il apprécie l’humour de Philippe Néri et fait de François de Sales le patron de son oeuvre. Dans une époque d’essor scientifique et industriel, il représente le « bon sens paysan », la force du surnaturel, la possibilité du miracle. Canonisé par Pie XI, le 1er avril 1904, il est fêté le 31 janvier. Il demeure un saint populaire.

