A propos de l’article « Tous ensemble avec la jeunesse » publié dans Mosaïques de Juillet et Août 2019 et signé par le Dr Thérèse ATAH.
Président régional de l’ANACR (Association nationale des anciens combattants de la résistance et Amis de la Résistance) et vice président de l’AERIA (Association pour l’étude de la résistance intérieure des Alsaciens) j’aimerais apporter quelques précisons concernant le compte rendu du témoignage de Mme Marguerite NOSS. Evoquant son vécu au cours de la 2e guerre mondiale des règles de vie imposées sous le régime nazi aux jeunes Alsaciens, l’auteur de l’article restitue maladroitement un des ses propos où elle parle « du rapport parfois cordial avec les Allemands présents en Alsace et leurs partisans ». En fait, elle voulait dire que parmi ses copines de lycée toutes n’étaient pas nazies et que l’amitié était possible malgré l’horreur de la guerre. Dans l’Alsace annexée au Reich nazi cela ne signifie donc pas une cordialité avec les ralliés à un régime dictatorial, raciste et sanglant, dont les principaux responsables ont été condamnés à Nuremberg pour crimes contre l’humanité. D’ailleurs cette amitié s’est poursuivie après guerre illustrant à l’échelle locale l’amitié franco-allemande, base de l’union européenne.
Il y a deux ans j’ai passé une soirée avec les jeunes de notre paroisse en leur montrant qu’au nom de leur foi chrétienne : la Croix du christ étant incompatible avec la croix gammée nazie, des jeunes gens de leur âge comme Marcel Weinum de la Main noire ou Alphonse Adam du Front de la Jeunesse alsacienne s’étaient engagés dans la résistance et l’avaient payé de leur vie. Dans un bulletin paroissial porteur du message évangélique à transmettre aux jeunes générations.
